Je m'appelle : Ivanova Enora. Mais on me surnomme égalementThe Gipsy et je suis le parfait sosie de Kristen Stewart. J'ai environ 25 ans. Je fais partie du groupe des Chasseurs de Chimères et j'ai commencé mes aventures à l'époque chimérique Origine de mes pouvoirs : Magie Voici mon évolution |
Mes pouvoirs, artefacts ou objets superscientifiques
La magie de la famille Ivanova, transmise de génération en génération, fut toujours dure à apprendre tellement elle touche de points et de domaines variés. Lire l'avenir dans les cartes est certainement ce qu'il y a de plus facile, même si l'interprétation des arcanes s'améliore et devient plus fluide, plus rapide au fil du temps et de la pratique. Il existe néanmoins des dons plus anciens, plus difficiles à apprivoiser et à apprendre, comme transporter son âme dans le corps de n'importe quel animal, à peine le temps d'une minute. L'exercice se révèle être extrêmement douloureux et peut causer de sévères blessures au magicien qui le pratique. La légende de la famille Ivanova veut qu'un magicien essayant de dissocier son âme dans le corps d'un humain se condamne à errer entre les deux corps sans possibilité de retour en arrière. Si cette expérience s'est déjà produite, personne n'est là pour la conter. Elle a même tendance à disparaître de la mémoire collective.
Mais le plus grand pouvoir d'Enora reste son instinct, qui agit comme un véritable sixième sens. Que ce soit en affaire, dans la vie amoureuse ou même l'instinct de survie, il reste la meilleure arme de la jeune fille pour prospérer.
Caractère
XI – La Force : Energie instinctive, animalité, force, autodiscipline. Les veines saillaient sous l'effort. Chaque muscle, chaque tendon, chaque os était visible sous les peaux brunes qui couraient sur la piste. Les coups de sabots sur la terre résonnaient dans les gradins, s'écrasant avec fracas contre les hurlements des turfistes. Lesquels des parieurs ou des chevaux étaient les plus animaux ? La frontière entre l'humanité et la bestialité pouvait facilement être représentée par un champ de course, et c'était justement ça qui me permettait d'évoluer facilement. Aucun homme ne se méfiait d'une femme dans un champ de course. J'étais juste une énième gourdasse venu ici en quête de sensation forte, d'extraordinaire. La vérité était que je ne regardais pas les courses. Je n'en avais même pas besoin ; je savais que le cheval que j'avais choisi, entraîné et sur lequel l'Absinthe avait parié allait gagner. Sur les gradins, aux côtés du patron du cabaret, j'observais les derniers. Les chevaux sur qui personne n'avaient misés, des chevaux qui seraient renvoyés à la campagne après un bref essai sur les courses urbaines. J'étais là pour empêcher ça, pour trouver la perle rare, le potentiel qui n'avait pas encore été exploité. Et dans les derniers tours, cigarette à la bouche, je m'approchais du bord des gradins et scrutaient les derniers chevaux. Il fallait seulement que mon esprit insiste quelque peu sur une bête en particulier, qu'il se fonde en elle et me fasse devenir elle-même pour que le patron me laisse carte blanche. Une liasse de billet en poche, je rejoignais les propriétaires de chevaux. Difficile de louper le propriétaire de celui sur lequel je m'étais arrêté. Le plus pâle, le plus livide. Celui qui s'apprêtait déjà à faire ses comptes pour rembourser ses dettes.
I – Le Bateleur : joueuse, escroc, astucieux, habileté. Acheter le perdant d'une course est d'une facilité extrême. Bien plus lorsque le propriétaire se trouvait être un petit gars de la campagne, désespéré de ne pas retourner là-bas. Partout sauf dans les campagnes qui étaient encore jonchés des souvenirs de la Première Guerre Mondiale. Alors pour lui, quoi de mieux qu'une liasse de billet et une soirée à l'Absinthe financée de la poche du patron lui-même ? A côté, que valait son pauvre cheval ? Quelques boulettes d'opium, une danse avec une professionnelle. Pas beaucoup plus. Mais entre nos mains, ce cheval valait de l'or. En trois courses, il avait largement remboursé son investissement. Sans aucune drogue, sans aucun artifice. Il suffisait d'un entraînement, d'établir une relation de confiance avec l'animal et de laisser exploser son potentiel. La réputation du cheval se faisait dès sa première course. Celle-ci étant toujours faites lorsque l'Absinthe achetait un animal, leurs réputations étaient toujours mauvaises. Il suffisait de les faire remonter, brusquement. Une personne, une unique personne de l'Absinthe pariait sur le cheval lors de la seconde course, contre une centaine d'autres. S'il gagnait la première course, les gains empochés étaient énormes. S'il gagnait à nouveau une seconde course, les gains étaient répartis entre les centaines de personnes qui avaient aussi misés sur lui. Tout le monde se refaisait une santé, rembourrait les poches à nouveau et pariait à nouveau sur le même cheval pour la troisième course. « Jamais deux sans trois ». Et bien, si. Toujours deux sans trois. Une centaine de paris en faveur de notre cheval et quelques uns seulement en faveur du numéro deux. Et c'est à ce moment là que l'animal se laissait soudainement dépasser par le numéro deux. Puis le numéro trois.
Histoire
1911. La pièce principale de la roulotte baignait dans une lumière tamisée. L’air saturé de l’odeur et de la fumée de la cigarette donnait un aspect bien plus important que ce qu’un simple tirage de carte impliquait. Certes, il y avait de la magie à l’œuvre ; mais la magie coulait dans mon sang aussi. Pas de quoi faire une grande cérémonie. Mais les cartes avaient été tirées par mon père, pour moi. Il fallait que je comprenne en quoi ce moment était important, probablement le plus important de toute ma vie, n’arrêtait-il pas de répéter. Il fallait que je comprenne l’enjeu derrière tout ça.
C’était le tirage de l’Histoire. La mienne.
« V - Le Pape. Ce personnage emblématique était symbole de sagesse, de guide, d’un exemple à suivre. Mais il représentait aussi l’enseignement –qu’il avait appliqué avec ferveur, sévérité, pour que je puisse exploiter l’héritage qui m’avait été donné par le sang bulgare qui coulait dans mes veines. Il me fallait apprendre l’Art de la Magie, lire l’avenir dans les cartes, comprendre la nature et ses signes. Ses signes qui demandaient une vie d’apprentissage pour pouvoir les lire correctement. Mais c’était la magie de ma famille. C’était écrit dans mon Histoire.
XV – Le Diable. Mon père avait beau être décrit comme un exemple, il n’en était pas un sous tous les angles. La Magie qui m’avait été vanté comme pure, comme une promesse de pouvoir et de force, mon père la vendait dans un cabaret, l’Absinthe. Des clients tous plus ivres les uns que les autres lui demandaient ce que lui révélaient les arcanes, plus sujet à moquerie qu’à un véritable respect. Ce lieu de débauche recelait de drogue, de danseuses, de prostituées, de paris illicites. C’était aussi ce qui attirait les gens là-bas… dont moi. Ca, et les trois fils orgueilleux du patron. La place occupée par mon père m’autorisais une certaine liberté dans mes mouvements ; j’étais une habituée, libre de sortir et d’entrer comme bon me plaisait. Mon instinct, puissant grâce à la Magie, était d’une grande aide pour investir dans des chevaux et les courses hippiques. J’enchainais les victoires et en faisait profiter le patron de l’Absinthe, sous le regard à la fois réprobateur et attisé d’Alexandre, le dernier des trois frères, de deux ans mon aîné.
Le Mat. L’irrationnel, le délire, la folie, l’instabilité. La liberté. Alexandre était tout ça à la fois. Notre relation avait pris un très mauvais départ. Tous les deux orgueilleux, il était conscient de son talent pour vendre la drogue, que ce fusse de l’opium, de la marijuana, n’importe quoi, à n’importe qui. Quant à moi, j’étais consciente de la fortune que j’avais fait gagner au cabaret, et nos fiertés respectives étaient si fortes que nous nous détestions, nous provoquions à chaque fois qu’un regard croisait celui de l’autre. Jusqu’à un soir où, plus camés que les autres soirs, la concrétisation de notre haine prenne un tournant inattendu. Ce soir-là marqua le début de bien d’autres soirs, et au fur et à mesure, d’une histoire qui persista malgré le départ à la guerre d’Alexandre, au point qu’en 1916, lors d’une permission, il demanda ma main.
XXI – Le Monde. Femme enceinte, plénitude. Du haut de mes 19 ans, j’étais enceinte, fiancée et seule. L’Absinthe restait uniquement ouvert grâce aux trafiques de drogues : les femmes menaient la barque, attendant le retour des hommes, qui était le meilleur fond de commerce que la nature n’ait jamais créée. La nuit, les danseuses faisaient leurs spectacles pour les blessés, les planqués, les gens assez riches et véreux pour ne pas remplir leur devoir. Les anciens combattants revenaient hantés par un mal que personne ne saisissait. Fous, ils se réveillaient la nuit en hurlant. Leurs yeux se perdaient dans le vide, revivant des scènes atroces… Beaucoup cherchaient du réconfort. Dans la drogue, les femmes... le tirage de carte, que j’avais repris après la mort de mon père. "Chaque personne se prostitue. Nous vendons simplement différentes parties de nous-même."
XIII – L’arcane sans nom. L’agressivité, la haine, la violence. La Mort. La Guerre était terminée. Alexandre était rentré. Son corps, tout du moins. Son esprit, lui, était resté dans les tranchées de Verdun, tout comme sa joie de vivre. Il était devenu instable, agressof. Son silence s’était abattu sur moi comme des coups de poings, comme pour me punir d’avoir perdu le bébé. Je m’étais excusé en sanglotant, la pharmacienne m’avait dit que rien n’était de ma faute. Ce n’était pas une bonne époque pour les bébés, pas assez de rationnement, pas assez de tout. Mais il avait continué à se taire pendant deux ans, perdu ailleurs, dans un autre monde que la Magie ne me permettait pas d’atteindre… un monde dans lequel, poignets taillés grands ouverts dans la salle de bain, il resta pour l’éternité.
Motivation et alliances
Drogues, faux tableaux ou originaux, artefacts, armes en tout genre, paris illicites ou même informations de première main... l'objectif qui me tient le plus à cœur est d'agrandir et faire prospérer le marché noir qui s'est développé au cabaret de l'Absinthe.
Le CID étant nocif à cette extension professionnelle, je ne leur porte pas un amour profond. E, revanche, je serais toujours prête à aider quiconque fasse parti du Club de l'Hypermonde.
Attributs : Robustesse : 03, Prestesse : 04, Ténacité : 03, Cognition : 04, Sensibilité : 02, Allure : 02 Profils : Criminel : 03, Mystique : 03, Femme d'affaire : 4 Passe-temps : Karma : 5 HRP : Comment as-tu découvert le forum : Par un MP super gentil | Ton âge : 17 ans | ton pseudo : Cacao | ![]() |
Dernière édition par Enora Ivanova le Dim 3 Avr - 22:47, édité 2 fois